Des geekeries, de la MAO, de tout et de rien…
Je suis
Charlie

Google Reader

Icône auteur nah, Icône canondrier 16 mars 2013, Icône commentaire
Mots clés Icône catégorie Actualité, Internet, classé dans Icône catégorie Internet

Impossible de passer à côté de cette annonce fracassante qui a fait le tour du monde : Google a annoncé la fin de son service Google Reader pour le premier juillet.

 

Sans vouloir jouer les Cassandre, les annonces d'arrêt de « service dans les nuages » risquent de se produire de plus en plus dans les années à venir, alors que la mode actuelle est de tout déporter dans des nuages.

 

Avoir ses applications qui le suivent partout, quel technophile n'en n'a pas rêvé ? En déplacement pour le travail, à l'étranger pour des conférences, accéder à ses emails, ses flux RSS, et maintenant à ses documents via office 365, Google Docs ou Etherpad, aujourd'hui, ce rêve est non seulement réalité, mais l'usage est répandu. Alors, forcément, quand une grosse société annonce l'arrêt de l'un de ces service [1], cela devient une catastrophe, bien pire que l'annonce de Microsoft annonçant l'arrêt de MSN et invitant ses utilitateurs à basculer sur skype [2].

 

Le gros problème de l'informatique dans les nuages, c'est qu'un coup de vent souffle les nuages. Se baser uniquement dessus peut se révéler catastrophique, l'actualité nous le montre encore souvent. D'où l'importance des services décentralisés, voire carrément auto-hébergés [3].

 

Assez blablaté, concrètement, que faire pour continuer à suivre ses lux RSS ?

 

Plusieurs solutions :

  • Utiliser une application « lourde » sur son PC, genre akregator, liferea, … ou sur son mobile.
  • Utiliser un service (pouvant être payant ou limité) comme Newsblur, par exemple.
  • Installer une solution web soi-même sur son propre serveur ou sur son PC.

 

Laissons de côté les deux premières solutions et penchons nous sur la dernière.

Le « web » n'a pas attendu la fin de google reader, ni même ses débuts pour créer des « web-apps » [4]. Parmi ces apps, j'en utilise deux au quotidien :

  • Open Ardilla, légèrement retouché (faudra que je libère les sources des modifications, même s'il s'agit de hacks crades pour résoudre les problèmes d'encodage de caractères), léger, sobre, mais limité aux titres des articles, et ne gérant pas les « lus, non lus ». Actuellement, mon préféré.
  • Leed, plus complet que l'écureuil [5], et dont on peut changer le thème pour prendre l'apparence de Google Reader.

 

Il en existe d'autres, comme KrISS, Tiny Tiny RSS, ou Newsblur, mais je ne les ai pas testés. À noter, certains proposent l'import depuis google reader, soit directement, soit via un fichier intermédiaire.

 

En résumé, des alternatives existent, il « faut juste » [6] passer un peu de temps pour trouver une alternative, et exporter ses flux depuis google Reader, afin de ne rien perdre.

 

 


1 : Ces ou ses, tout dépend si l'on considère l'un des services énuméré dans la phrase précédente (dans ce cas, c'est « ces »), ou si l'on considère l'un des service proposé par la société (donc, possessif, et donc « ses »). Bref, ici, on peut utiliser l'un ou l'autre.

2 : Skype, racheté par Microsoft, il y a quelque temps.

3 : Ici, je ne parle que de l'aspect accès, je ne parle pas des problèmes d'ordre éthique, de vie privée, ni des problème de mise en place par des personnes ne connaissant rien en administration système.

4 : On ne parle plus de site web ni de scripts, mais de plus en plus d'applications web, ou de S.A.A.S, Software As A Service, logiciel en tant que service, pour utiliser le jargon des décideurs souvent pressés.

5 : Ardilla est un mot espagnol, se traduisant en écureuil en français.

6 : Yaka, Faucon, Moi-je